William Serfass

Originaire du Sud Ouest, William J. A. Serfass étudie la musique classique et contemporaine dès l’âge de 6 ans, en commençant par le piano et la musique chorale. En parallèle, il expérimente une musique à l’écoute sur les structures sonores Baschets. Il suit ensuite différentes classes (composition, direction d’orchestre, harmonie, arrangement) dans les Conservatoires de musique de Pau, Toulouse puis à Paris, où il passe son prix de percussions au C.R.R., tout en obtenant une licence en Histoire de l’Art et de la Culture.

Son premier court métrage (Yugen, Raphaël Daniel, 2010) en tant que compositeur (musique originale) obtient le Prix du Jury et du Public au Festival étudiant du film de La Sorbonne.

Il bifurque ensuite vers une carrière de musiques actuelles, avec le trio indie-pop (We Were) Evergreen et son projet instrumental roscius, avec lequel il enchaîne les collaborations: mode (Hugo Matha, Causse), installations d’art (Musées des Arts Déco, Fondation Hermès), performances improvisées (Le Cirque de Charles La Tannes, Palace Of Youth), tournées internationales (UK, Moyen Orient, USA, Russie, Asie), créations et commandes pour des musées (Orangerie, Musée Bourdelle, Musée Guimet, Erarta de St Petersbourg, Kunstmuseum de Bern), la VR (FOST Summit, NYC), musiques à l’image (Nissan, Bose, Eristoff), son binaural etc.

Après la sortie de plusieurs albums et Ep, les tournées internationales qui s’en sont suivies, ainsi que du morceau original composé pour Fonzy, (Isabelle Doval, 2013), il s’attaque à des productions plus techno avec une adaptation de ses morceaux et remixes pour un court d’horreur (Shut Eye, Lauren Cooney, 2017).

William est un touche à tout, mais c’est toujours une certaine émotion brute qui transpire dans ses compositions, comme on peut le retrouver dans la BO de Luzinete (Carla Di Bonito, 2021) ou encore dans Le Traître (Marco Bellochio, 2019). Salué par la BBC Radio, France Inter, Radio Nova, William a récemment sorti un album de chansons en anglais sous son pseudonyme WASSAILER, et créé un collectif d’écriture et de production musicale sous Nomadic Recordings.

Mais c’est au cinéma qu’il se fera entendre le plus dans les mois qui viennent, en mode orgue ancien avec la composition d’une variation sur « O Sanctissima » pour le film Les Cadors (Julien Guetta, 2023), en mode électronique et percussif avec Animal Social (David Bertram, 2023) et en mode 80’s synth wave avec l’intégralité de la musique originale de « The Sinking Of the Rainbow Warrior » (documentaire, Edward McGurn, 2023).